Tout a commencé par des relations de voisinage. Kira et Nino, un couple marié, vivaient depuis des années dans le même immeuble que mon mari et moi. Nous discutions ensemble de temps à autre, mais sans plus. Puis la pandémie est arrivée. Et – je ne vous apprends rien – nous avons eu beaucoup plus de temps libre et, comme nous habitions à côté, nous avons commencé à boire des verres ensemble, à organiser des repas, à échanger des livres et des fous rires. Et puis un jour, c’est arrivé. Nous sommes devenus de vrais amis, du genre à arroser les plantes en leur absence et à connaître leurs plats préférés.
Et puis le monde s’est remis à tourner normalement. Nous sommes retournés au bureau, au supermarché, nous avons revu nos autres amis et les membres de notre famille. Et nos échanges avec nos voisins se sont réduits comme peau de chagrin – “bonjour, comment ça va, ça fait trop longtemps, il faut qu’on se voie” –, et je me suis alors rendu compte que nous étions tombés dans le piège qui guette un bon nombre d’adultes quand il s’agit de cultiver ses amitiés : occupés par tout le reste, nous n’avions pas pris le temps de nous retrouver depuis des mois.
Trop fatiguée, trop débordée
Le plus difficile quand on est adulte, c’est de caler le
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L’anticipation est l’un des points forts de The Atlantic depuis sa création en 1857. Cette vénérable publication, où écrivent les plumes les plus prestigieuses du moment, a su mieux que tout autre magazine américain prendre le tournant Internet, en faisant de son site un très dynamique lieu de réflexion et de débat. Intellectuelle et placide, à l’image de sa ville d’origine, Boston, la revue agrémente ses pages de poèmes et d’illustrations recherchées. Fondée par un groupe d’écrivains quelques années avant la guerre de Sécession, elle s’est donné pour mission d’être le porte-parole de l’idée américaine. La publication des premiers textes de Mark Twain, des reportages de guerre de Nathaniel Hawthorne et de la Lettre de la prison de Birmingham (vibrante défense de la non-violence, 1963) de Martin Luther King ne dément pas cet idéal.
Extrêmement dynamique et riche en contenus inédits, le site de The Atlantic s’est taillé une place de choix dans l’univers de la presse en ligne et est souvent cité en exemple, à un moment où la presse écrite peine à se réinventer.
On peut aussi y consulter moyennant une somme modique tous les articles publiés depuis le premier numéro, paru en novembre 1857. Theatlantic.com revendique 4,3 millions d’utilisateurs mensuels.
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