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Le pain d’épices, une douceur disputée entre la Russie et l’Europe

In Business
juin 14, 2025

“Contrairement à l’okroshka [une soupe froide au kéfir], au sarrasin maigre ou aux navets à la vapeur”, le pain d’épices est une “douceur universellement appréciée en Russie et dans le monde”, écrit The Moscow Times. Cette spécialité parfumée s’exporte et se consomme sous diverses formes selon les pays : lebkuchen en Allemagne, prianik en Russie, ou dans sa version française. Ce qui les rassemble ? Une base sucrée au miel et au sucre, et parfumée d’un mélange d’épices comme la cannelle, le gingembre ou la muscade.

En Russie, sa déclinaison locale s’appelle prianik, dont le média anglophone propose une recette en ligne. “Mais qui peut revendiquer la paternité du pain d’épices. Quel pays en fait le plus grand trésor national ?”, interroge le site indépendant. Car en réalité, cette douceur “n’est apparue sous sa forme actuelle qu’au XVIIe siècle” dans l’Empire des tsars.

En Europe de l’Ouest, des biscuits aux épices quasi-identiques circulaient déjà au XIIIe et XIVe siècles. Le célèbre Nürnberger Lebkuchen, jouissait d’une renommée internationale, grâce à “un monopole sur le commerce des épices” détenu par des marchands de la ville bavaroise.

Une recette importée

En Russie, le mot “prianik” n’apparaît qu’à partir de 1568 à Kazan, en