Près de sept ans pour les hommes, et près de neuf ans pour les femmes : les adultes diagnostiqués avec un trouble du déficit de l’attention/hyperactivité, ou TDAH, semblent avoir une espérance de vie moyenne plus courte, selon une étude publiée jeudi 23 janvier dans le British Journal of Psychiatry, dont le Washington Post relaie les conclusions.
Les scientifiques ont utilisé les données de mortalité du Royaume-Uni pour comparer l’espérance de vie d’environ 30 000 adultes diagnostiqués TDAH avec un groupe d’environ 300 000 adultes appariés selon l’âge, le sexe et la pratique de soins primaires.
“Extrêmement préoccupant”
Les auteurs de l’étude qualifient ces résultats d’“extrêmement préoccupants”, soulignant des besoins non satisfaits qui “nécessitent une attention urgente”.
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental qui peut entraîner des difficultés de concentration, une hyperactivité et une impulsivité.
Le TDAH en lui-même n’est probablement pas la raison de l’écart d’espérance de vie, notent les chercheurs, mais plutôt une série de risques associés à cette maladie, comme un sommeil réduit, une plus grande consommation d’alcool, le tabagisme, ou des troubles de la santé mentale.