
“La fin de la légende du métro” chinois, se désole Zhigu Qushi, blog sur WeChat d’un nouveau média financier qui porte le même nom, en dénonçant : “Une autre bulle éclate.”
Selon les données officielles publiées sur les résultats d’exploitation en 2024 des métros de 28 villes chinoises, 26 sont en déficit, après déduction des subventions publiques. “Le métro de la ville de Shenzhen, le plus fréquenté du pays, est le plus catastrophique” pour ce qui est de sa santé économique. Le rapport financier cité par le blog montre que le déficit, avant déduction des subventions, a atteint 33,5 milliards de yuans (4 milliards d’euros), ce qui signifie “100 millions [12 millions d’euros] de pertes chaque jour”.
L’article pointe du doigt le “coût exorbitant” de construction d’un métro, allant de 500 à 600 millions de yuans par kilomètre (72 millions d’euros) à plus de 1 milliard de yuans (121 millions d’euros), soit six à sept fois celui de la construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse. Pour une nouvelle ligne longue de 40 kilomètres, il faut dépenser a minima 30 milliards de yuans (3,6 milliards d’euros), décompte l’article.
En plus de ces investissements considérables, il faut évidemment ajouter les coûts d’exploitation quotidiens