“Lundi en fusion”, s’enflamme le Daily Star. Dans son style caractéristique, volontiers excessif, le tabloïd londonien mettait ce 30 juin ses lecteurs en garde contre une journée “bouillante” au Royaume-Uni. Dans la moitié sud de l’Angleterre, le mercure tutoyait les 30 degrés à la mi-journée, avant des prévisions à 33 degrés en fin d’après-midi puis 34 degrés mardi. “Il fait plus chaud qu’à Acapulco”, revendique le journal populaire.
“Les routes vont fondre […] et la productivité va baisser de 10 %, puisque les travailleurs ne pourront pas se concentrer ou préféreront se mettre au frais pour regarder Wimbledon à la télé.”
À Londres, les premiers coups de raquette du prestigieux tournoi de tennis se déroulaient lundi sous des températures “qui pourraient être inédites pour un début de compétition”, glisse The Guardian. Couplé au manque de précipitations ces dernières semaines, un tel niveau de chaleur “fait redouter des départs d’incendies” dans les nombreux espaces verts de la capitale britannique, selon le quotidien de référence.
Dix jours après la dernière vague de chaleur, ce nouvel épisode caniculaire, rendu plus probable par le dérèglement climatique, pousse la presse à s’int