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San Miguel, la ville en croisade illégale contre l’avortement

- Business
juin 25, 2025

En 2018, alors que les débats sur l’approbation d’une loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) – finalement adoptée en 2020 – faisaient rage en Argentine, la ville de San Miguel (150 000 habitants), située dans la grande banlieue de Buenos Aires, s’était déclarée “pro-vie”.

Aujourd’hui, “elle est l’une des deux seules villes d’Argentine […] où le droit à l’avortement, protégé par une loi nationale votée il y a presque cinq ans, n’est pas respecté, et elle force ses jeunes filles et femmes enceintes à deux situations aussi violentes l’une que l’autre : voyager pour avorter ou se résigner à accoucher contre leur volonté, comme dans la série The Handmaid’s Tale [La Servante écarlate]”, s’insurge le site d’information El Diario Ar, qui s’est rendu sur place.

Le maire de San Miguel, et actuel secrétaire national à l’Enfance et à la Famille, Pablo de la Torre, est un proche du président anarcho-capitaliste Javier Milei. “Les autorités de San Miguel sont, depuis toujours, noyautées par l’Opus Dei, témoigne sous couvert d’anonymat une ancienne infirmière de la municipalité. Depuis leur perspective, le droit n’existe même pas dans le discours. Le mot ‘droit’ n’existe pas. […] Leur perspective religieuse fait que la cont