[Cet article est à retrouver dans notre hors-série Femmes, le combat continue, en vente depuis le 28 mai chez votre marchand de journaux et sur notre site.]
À Umea, un imposant puma rouge attire le regard. C’est la première statue du monde issue d’une commande publique en l’honneur du mouvement #MeToo : un fauve toutes dents dehors, monté sur un piédestal d’acier représentant la cage dont il s’est échappé. L’artiste qui l’a créée l’a baptisée Listen [“Écoute”], mais pour tout le monde ici, c’est simplement “Puman”, le puma. Depuis son apparition sur la place principale, devant le vieil hôtel de ville, en 2019, Puman est devenu la mascotte de cette paisible bourgade située à quelques centaines de kilomètres au sud du cercle polaire arctique, et que d’aucuns appellent “la ville la plus féministe du monde”.
La ville d’Umea (prononcez “oumeyo”), 134 000 habitants, est connue en Suède comme un foyer d’idées radicales, réputé pour son “université rouge” : dans les années 1970, elle accueillait une population estudiantine de gauche et très militante, et a connu nombre de grèves étudiantes.
Mais en quoi est-ce aujourd’hui un endroit où il fait particulièrement bon vivre quand on est une femme ? Pour le comprendre, pendant une journée, je
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L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui compte dans ses rangs certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. De centre gauche, proeuropéen, The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes.
Contrairement aux autres quotidiens de référence britanniques, le journal a fait le choix d’un site en accès libre, qu’il partage avec son édition dominicale, The Observer. Les deux titres de presse sont passés au format tabloïd en 2018. Cette décision s’inscrivait dans une logique de réduction des coûts, alors que The Guardian perdait de l’argent sans discontinuer depuis vingt ans. Une stratégie payante : en mai 2019, la directrice de la rédaction, Katharine Viner, a annoncé que le journal était bénéficiaire, une première depuis 1998.
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