“Les ‘quatre fantastiques’ portugais qui font rêver Paris d’une Ligue des champions”, titre le Jornal i, alors que le PSG joue samedi 31 mai la finale de la plus prestigieuse des coupes d’Europe contre l’Inter Milan. Le quotidien précise que, si les super-héros de la franchise Marvel s’apprêtent à revenir au cinéma en juillet, dix ans après le dernier film qui leur a été consacré, “dans la vie réelle, un quatuor d’origine portugaise brille à Paris”.
Il s’agit en l’occurrence des milieux Vitinha et João Neves, du défenseur Nuno Mendes et de l’attaquant Gonçalo Ramos, qui font tous partie de l’équipe française, “l’une des plus attractives du moment”, “chacun ayant une importance particulière au sein du groupe dirigé par l’entraîneur espagnol Luis Enrique depuis la saison dernière”. Outre ce quatuor sur le terrain, “le PSG compte également dans ses rangs un autre Portugais très important pour le succès du club, Luís Campos, le conseiller [sportif] des Parisiens”, complète Observador.
“Le meilleur reste à venir”
Jornal de Notícias relève, lui, qu’un club européen n’avait plus atteint la finale de la Ligue des champions avec autant de Portugais dans ses rangs depuis Chelsea en 2012, où jouaient alors Paulo Ferreira, Bosingwa, Raul Meireles et Hilário. “Mais le PSG peut faire encore mieux, puisqu’il a déjà utilisé les quatre Portugais de son effectif, alors que Chelsea n’avait pas fait appel aux services du gardien Hilário”, souligne le quotidien, qui précise que le PSG compte aussi dans son effectif un jeune gardien de but portugais, Louis Mouquet, qui n’a cependant pas encore fait ses débuts avec l’équipe première.
Dans ce “PSG à l’accent portugais”, où les joueurs lusitaniens sont des “pièces importantes de la machine de Luis Enrique”, un joueur se détache : Vitinha, 25 ans, formé au FC Porto, souligne A Bola :
“Dans un football de plus en plus obsédé par les statistiques, Vitinha nous rappelle que la véritable influence se mesure à la façon dont un joueur élève toute une équipe. Et dans ce domaine, peu le font mieux que lui. Et le meilleur reste à venir.”
Le collectif avant tout
Expresso analyse pour finir que, sans ses stars Mbappé, Messi et Neymar, qui ont quitté le club, “le PSG a changé son fusil d’épaule et est devenu une équipe pleine d’énergie et d’esprit d’équipe”, “la plus branchée d’Europe”, “où beaucoup de Portugais tiennent le rôle principal”. Aux côtés de Vitinha, João Neves, formé lui au SL Benfica, brille également en tant que récupérateur, observe l’hebdomadaire :
“Le milieu de terrain de 20 ans n’a pas le toucher de balle de son compatriote. Vitinha a une sonde dans la tête, s’exprime par sa subtilité avec le ballon, ses passes précises, son tempo ; João Neves a une batterie inépuisable pour presser, mordre les ballons, ne pas lâcher le marquage, être une petite source d’énorme nuisance pour les adversaires, où qu’ils soient. Il est présent partout sur le terrain.”
L’importante communauté portugaise de Paris suivra également de près la prestation de l’“armada lusa” du PSG, qui va jouer sa deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. La première ayant eu lieu… à Lisbonne, en 2020.