Dans un communiqué, les autorités kényanes ont affirmé que le jeune homme s’était blessé lui-même en se frappant la tête contre le mur de sa cellule, dans le commissariat central de Nairobi, conduisant à sa mort. Mais le rapport d’autopsie dévoilé ce 10 juin “expose les mensonges de la police”, dénonce The Nation.
Plusieurs blessures au crâne, des signes de compression au niveau du cou, des lésions sur le corps : la mort d’Albert Ojwang, survenue dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin, “a vraisemblablement été causée par une agression, et il est peu probable qu’elle ait été auto-infligée”, résume le quotidien.
Il n’est “pas mort par accident. Il a été torturé. Il a été étranglé”, dénonce pour sa part The Standard en une de son édition du 11 juin. Le quotidien revient longuement sur l’affaire, aussi bien dans sa version imprimée que sur son site.
Les médias kényans présentent la victime comme un instituteur de 31 ans, père d’un enfant, très actif en ligne. Il avait été arrêté dans la ville de Homa Bay, à quelque 350
