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Chris Pavlovski, PDG de Rumble et chantre de la « liberté d’expression » adoubé par le camp Trump

In Monde
février 28, 2025

Chris Pavlovski est en colère. Depuis quelques jours, le milliardaire canadien mène une charge virulente contre le Brésil, dont la Cour suprême a ordonné, le 21 février, la suspension de Rumble, la plateforme d’hébergement de vidéos qu’il a fondée en 2013. Celle-ci refuse d’appliquer des injonctions de la justice brésilienne, concernant notamment le bannissement du journaliste conservateur brésilien Allan dos Santos, résidant aux Etats-Unis mais visé par une enquête dans son pays d’origine pour avoir, entre autres griefs, propagé des fausses informations. « Rendez-vous au tribunal », a finalement lancé Chris Pavlovski à l’intention du juge à l’origine de la décision, avant d’entamer aux côtés de l’entreprise Trump Media, qui édite le réseau social Truth Social lancé par le président, une procédure judiciaire aux Etats-Unis le 25 février, une juge américaine a estimé que Rumble n’avait pas à se conformer à l’ordonnance brésilienne.

Homme d’affaires peu connu du grand public – on cherchera en vain son âge en ligne –, Chris Pavlovski n’a même pas, à cette heure, sa propre fiche Wikipédia. Il a pourtant fait parler de lui à plusieurs reprises ces derniers mois. En août, au moment de l’arrestation en France du fondateur de Telegram, Pavel Durov, il avait ainsi affirmé sur X avoir fui l’Europe et dénoncé dans un tweet adressé à Emmanuel Macron une attaque contre la liberté d’expression.

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