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Dans sa stratégie diplomatique, Donald Trump privilégie ses propres négociateurs aux experts traditionnels

In Monde
mars 11, 2025

Steve Witkoff, l’émissaire spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, a eu l’opportunité exceptionnelle de s’entretenir en tête-à-tête avec Vladimir Poutine pendant près de trois heures et demie, lors de sa visite à Moscou le 11 février, à bord de son jet privé. L’objectif principal de cette rencontre était de négocier la libération de Marc Fogel, un enseignant américain emprisonné en Russie. Après la réunion, Steve Witkoff a exprimé sur CBS son espoir que cet échange prolongé ait permis d’accomplir de nombreux progrès positifs.

Initialement, Steve Witkoff devait assister le 11 mars en Arabie saoudite aux pourparlers avec les représentants ukrainiens envoyés par Volodymyr Zelensky pour établir les termes d’un cessez-le-feu. Cependant, en raison de son implication dans la question des otages détenus par le Hamas, il se rendra au Qatar à la même date, laissant la gestion des négociations en Arabie saoudite au secrétaire d’État Marco Rubio et au conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz. Marco Rubio, lors d’un vol, a souligné l’intense activité de Steve Witkoff ces temps-ci. La nomination de Steve Witkoff, d’abord en tant qu’émissaire spécial pour le Moyen-Orient – un rôle tenu par Jared Kushner, le gendre du président, durant le premier mandat de 2017 à 2021 – puis dans l’affaire ukrainienne, reflète la préférence de Donald Trump pour une diplomatie basée sur les transactions et l’utilisation de négociateurs choisis personnellement.