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déplacement de la population de Gaza, négociations avec l’Iran

In Monde
février 03, 2025

Dans le tourbillon des annonces, des menaces et des mises en scène qui ont marqué le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le Moyen-Orient n’a pas été oublié. Il n’a fallu qu’une poignée de jours pour que Donald Trump donne des gages attendus de ligne pro-israélienne, dans la continuité de son premier mandat (2017-2021). Le premier dirigeant étranger attendu à Washington est d’ailleurs le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, mardi 4 février.

Mais Donald Trump s’est dit aussi disponible pour des négociations avec l’Iran, l’ennemi absolu de l’Etat hébreu. Le périmètre de ces négociations reste à préciser : s’agirait-il seulement du programme nucléaire iranien, dont l’avancée est alarmante, ou bien aussi de l’arsenal balistique et de la sécurité régionale ?

Pendant la campagne, Donald Trump a promu l’idée d’une « pression maximale » sur Téhéran, de nature économique, promettant d’empêcher le régime d’accéder à la bombe. Sa disponibilité à négocier est une ouverture notable mais fragile, venant de la part de celui qui avait retiré les Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action – JCPoA), en 2018, trois ans après la signature de ce dernier.

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