Imed Bey dénonce l’impact des bananes importées sur la production locale et l’exportation des agrumes
Imed Bey, président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Nabeul, est intervenu le lundi 13 janvier 2025 sur les ondes de Mosaique FM pour évoquer les plaintes des agriculteurs concernant les quantités de bananes importées.
« Les agriculteurs se plaignent depuis un certain temps des quantités de bananes importées », a expliqué l’invité de l’émission Ahla Sbeh. Il a précisé que, dans chaque quartier, coin de rue et trottoir, les bananes sont omniprésentes et vendues à des prix bas. « Nous ne sommes pas contre l’importation d’autres fruits, mais cette opération doit être rationalisée », a souligné Imed Bey, en insistant sur le fait que les quantités de bananes importées sont considérables.
« Notre principal souci concerne les circuits de distribution non réglementés », a poursuivi M. Bey, en précisant que la transformation des agrumes est une opération complexe. Il a également mentionné que l’excédent de production d’agrumes finit souvent à la poubelle et que la production nationale ne propose qu’une seule variété pouvant être exportée en France, qui demeure la seule destination pour cette variété.
« Nous ne pouvons pas entrer en concurrence avec les autres pays exportateurs d’agrumes », a déclaré Imed Bey. Il a ajouté que la Tunisie ne dispose pas de la logistique adéquate pour conquérir des marchés externes et que nos prix ne sont pas compétitifs. « Pratiquement toute notre production nationale est destinée au marché tunisien », a-t-il précisé, soulignant que la production nationale atteint 380.000 tonnes, dont 350.000 sont destinées à la consommation locale.
H.K
Imed Bey dénonce l’impact des bananes importées sur la production locale et l’exportation des agrumes
Imed Bey, président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Nabeul, est intervenu le lundi 13 janvier 2025 sur les ondes de Mosaique FM pour évoquer les plaintes des agriculteurs concernant les quantités de bananes importées.
« Les agriculteurs se plaignent depuis un certain temps des quantités de bananes importées », a expliqué l’invité de l’émission Ahla Sbeh. Il a précisé que, dans chaque quartier, coin de rue et trottoir, les bananes sont omniprésentes et vendues à des prix bas. « Nous ne sommes pas contre l’importation d’autres fruits, mais cette opération doit être rationalisée », a souligné Imed Bey, en insistant sur le fait que les quantités de bananes importées sont considérables.
« Notre principal souci concerne les circuits de distribution non réglementés », a poursuivi M. Bey, en précisant que la transformation des agrumes est une opération complexe. Il a également mentionné que l’excédent de production d’agrumes finit souvent à la poubelle et que la production nationale ne propose qu’une seule variété pouvant être exportée en France, qui demeure la seule destination pour cette variété.
« Nous ne pouvons pas entrer en concurrence avec les autres pays exportateurs d’agrumes », a déclaré Imed Bey. Il a ajouté que la Tunisie ne dispose pas de la logistique adéquate pour conquérir des marchés externes et que nos prix ne sont pas compétitifs. « Pratiquement toute notre production nationale est destinée au marché tunisien », a-t-il précisé, soulignant que la production nationale atteint 380.000 tonnes, dont 350.000 sont destinées à la consommation locale.
H.K