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notre richesse se trouve sous nos pieds

- Tunisie
janvier 14, 2025

 

Le député Dhafer Sghiri a estimé que le rôle essentiel de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) résidait dans l’analyse et l’étude des projets de loi émanant du gouvernement et du pouvoir exécutif.

Invité lundi 13 janvier 2025 à l’émission « Midi Show » d’Amina Ben Doua sur Mosaïque FM, Dhafer Sghiri a assuré que plus de 80 propositions de loi avaient été présentées par les députés, mais que ces derniers manquaient des compétences nécessaires et ne disposaient pas des données permettant de formuler des propositions ayant un impact considérable.

Dhafer Sghiri a souligné que l’ARP avait l’obligation de réformer le cadre législatif tunisien. Il a ajouté que l’adoption de la loi sur les chèques sans provision, ainsi que la révision de plusieurs dispositions du code de commerce, avait prouvé que le Parlement était capable de générer du changement.

En ce qui concerne la proposition de révision du décret 54, Dhafer Sghiri a appelé le bureau de l’ARP à transmettre ce texte à la commission concernée. Selon lui, un blocage intentionnel avait eu lieu à ce sujet. Il a également assuré que les élus convoquaient, au sein des commissions, les composantes de la société civile et les experts afin d’obtenir leurs avis et opinions.

« La situation économique mondiale est instable… Certains pays pétroliers souffrent de la crise actuelle… En Tunisie, durant les dernières années, nous n’avons pas réussi à développer l’investissement… Ainsi, nous n’avons pas pu créer de la richesse », a-t-il déclaré.

Dhafer Sghiri a estimé que les indicateurs économiques ne renvoyaient pas vers une situation critique. Il a expliqué que la Tunisie n’avait pas mis fin aux emprunts étrangers. Selon lui, la situation économique était difficile et le pays manquait de solutions. Le député a ajouté que la Tunisie devait faciliter le quotidien des entreprises et améliorer le climat des affaires.

« Notre richesse se trouve sous nos pieds… Le prix des phosphates a doublé… Selon le gouvernement, l’objectif pour l’année 2025 est de produire cinq millions de tonnes… Ceci n’est pas suffisant… Nous pouvons atteindre la barre des dix millions de tonnes… Il y a aussi le secteur touristique », a-t-il ajouté.

Dhafer Sghiri a insisté sur l’importance de l’investissement. Il a évoqué la question de l’amélioration des exportations comme source de devises, affirmant que les moteurs de la croissance étaient connus de tous.

 

 

S.G