
Tout le monde ou presque est au courant. Malgré un nom aux forts accents germaniques, le numéro un du tennis mondial, Jannik Sinner, est italien. Leader du classement mondial des hommes depuis cinquante et une semaines, le rouquin du Tyrol du Sud est sûrement un phénomène à part. Mais à y regarder de plus près, il est peut-être plutôt l’arbre qui cache la forêt. Car, derrière Sinner, c’est tout le tennis italien qui vit un véritable âge d’or.
À ce sujet, les chiffres parlent d’eux-mêmes. En tennis masculin, l’Italie est le seul pays au monde à compter deux joueurs dans le top 10 (Sinner, numéro un, et Lorenzo Musetti, numéro sept). Si l’on élargit l’angle de vue, dans le top 30, les Transalpins sont au nombre de quatre, battus seulement par les États-Unis qui placent cinq joueurs aux trente premières places.
Chez les femmes, les choses se passent un peu moins bien. Mais l’Italie compte tout de même dans ses rangs la 4e joueuse mondiale, Jasmine Paolini (double finaliste l’année dernière à Roland-Garros et Wimbledon), qui a gagné en 2024 la coupe Billie Jean King, sorte de coupe du monde annuelle des nations du tennis – l’équivalent féminin de la Coupe Davis, dont l’équipe de tennis masculine est double tenante du titre.
“Il n’y a