Larmes et embrassades au Conseil régional de Toscane à l’annonce des résultats du vote sur la fin de vie mardi 11 février. Les élus ont adopté à 27 voix contre 13, une proposition de loi d’initiative populaire baptisée “Liberi subito” (Libres tout de suite), destinée à encadrer le recours au suicide assisté dans la région.
“En Italie, le recours au suicide assisté est légal depuis 2019, depuis un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a déclaré illégitime l’interdiction en vigueur jusqu’alors”, précise Il Post. Néanmoins, malgré l’insistance de la plus haute juridiction italienne et quatre projets de loi déposés, le Parlement n’a toujours pas légiféré sur l’encadrement de la fin de vie au niveau national. “Ainsi, plusieurs Régions, considérant que la santé est un domaine administré en concurrence avec l’État, ont entamé des parcours autonomes”, explique Il Corriere della Sera.
Mais jusqu’à présent, aucune d’entre elles n’était parvenue à faire adopter un projet de loi similaire. Certains ont été rejetés comme en Vénétie ou en Lombardie, d’autres doivent encore être débattus comme dans le Val d’Aoste, le Latium, la Campanie, la Sardaigne ou encore les Abruzzes. La Toscane ouvre donc la voie et opère “un changement majeur par rapport à l’impasse qui prévaut actuellement dans le reste de l’Italie”, commente Domani.
Conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle de 2019, la loi toscane prév