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L’attentat raciste dans le Var “n’est ni un fait divers ni un acte isolé”

- Business
juin 03, 2025

Le crime a eu lieu samedi 31 mai à Puget-sur-Argens, dans le Var. En fin de soirée, Christophe B. ouvre le feu sur deux hommes. Le premier, l’un de ses voisins, Hichem Miraoui, de nationalité tunisienne, décède sur le coup, tandis que l’autre, un ressortissant turc, est blessé à la main.

Quelques heures plus tard, le suspect âgé de 53 ans est interpellé par la gendarmerie française, assistée de l’unité du GIGN d’Orange (ville située dans le Vaucluse). Les forces de l’ordre retrouvent alors plusieurs armes dans sa voiture, “dont un pistolet automatique, un fusil à pompe et une arme de poing”, comme l’a déclaré le procureur de la République de Draguignan, cité par Tunisie numérique. L’alerte avait été donnée le 31 mai au soir par la compagne du suspect qui avait appelé les forces de l’ordre peu après les faits.

Lundi 2 juin, le Parquet national antiterroriste (PNAT) confirmait se saisir de l’enquête, ouverte précisément pour “assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou la religion”. C’est la première fois depuis la création du PNAT en 2019 qu’un homicide raciste et antimusulman est traité comme un acte terroriste par la justice.

Le meurtrier présumé était un “adepte déclaré de tir sportif, [et il] avait posté des vidéos racistes et haineuses sur un réseau social avant et après son passage à l’acte”, selon les premiers éléments de l’enquête, également relayés par le journal tunisien.

Le racisme comme “facteur aggravant”

Dans l’une de ces vidéos, il déclarait : “Moi, y a pas d’allég