“La cause de la panne reste plongée dans l’anonymat”, souffle le média madrilène El Español. Un mois et demi après le black-out du 28 avril, le gouvernement espagnol a tiré, le 17 juin, des conclusions sur cet improbable événement qui a plongé dans le noir une grande partie de la péninsule Ibérique pendant plusieurs heures. Ce rapport était attendu au plus tard pour la fin du mois de juillet.
Le groupe de travail piloté par le ministère de la Transition écologique a conclu que le système électrique espagnol “était particulièrement vulnérable” le jour de la panne, rapporte le site de gauche InfoLibre.
Évoquant un problème “multifactoriel”, le gouvernement répartit les responsabilités entre le gestionnaire du réseau à haute tension espagnol, Red Eléctrica (dont l’État est propriétaire à hauteur de 20 %), accusé d’avoir failli dans sa “planification” de la journée du 28 avril, et les compagnies du secteur de l’énergie, pour ne pas avoir respecté “leur obligation de réguler la tension sur le réseau”, résume InfoLibre.
Cependant, “aucun responsable clair n’a été identifié”, déplore le média. La thèse d’une cyberattaque est toutefois écartée, souligne le portail d’information Público.
Contradictions
“Red Eléctrica n’a même pas mis ving