En France, les féminicides reviennent régulièrement dans l’actualité et le débat public, sans avoir pour l’instant de traduction juridique. En Italie, le terme devrait bientôt figurer dans le Code pénal. “La date n’a pas été choisie au hasard”, écrit La Repubblica. Le 7 mars, veille de la Journée internationale des droits des femmes, le gouvernement italien a approuvé un projet de loi visant à faire du meurtre d’une femme, “parce qu’elle est une femme” ou “pour réprimer l’exercice de ses droits ou de ses libertés”, un crime passible d’une peine de prison à perpétuité.
En adoptant cette loi, l’Italie rejoindrait les rares pays européens à avoir adopté des mesures similaires, comme Chypre ou la Croatie. “Le gouvernement franchit une nouvelle étape dans l’action systémique qu’il mène depuis son investiture pour lutter contre la violence à l’égard des femmes et pour protéger les victimes”, s’est félicitée la Première ministre Giorgia Meloni.
Le choc du meurtre de Giulia Cecchettin
En Italie, le féminicide est “un concept qui a suscité un intérêt croissant ces dernières années, à la fois en raison d’une plus grande attention portée à la violence de genre et aux stéréotypes véhiculés par la société sur les rôles de genre, et à la suite