Ce devait être l’acmé de sa longue carrière politique. Alors que la France traverse une crise politique inédite depuis la dissolution de l’Assemblée nationale puis la chute du gouvernement de Michel Barnier, la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre, François Bayrou, mardi 14 janvier, était très attendue. Elle devait permettre de trouver enfin un « chemin » avec la gauche, afin de soustraire le gouvernement de la dépendance du Rassemblement national et d’extirper le pays de l’instabilité. Ce serait un discours « présidentiel », s’enflammait même, quelques minutes avant le début de la séance, le député MoDem Richard Ramos.
Las, les paroles du Béarnais ont plongé socialistes, écologistes et communistes dans le désarroi. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui se disait mardi matin tout près de conclure un accord avec le gouvernement, brandit désormais la menace d’une censure sur le budget, tandis que les autres ont finalement signé la motion des « insoumis » qui sera débattue jeudi.
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