À La Haye, l’élection du mercredi 29 octobre a des allures de plébiscite personnel. Geert Wilders, tribun blanchi sous le harnais, et favori des sondages, joue une partition en deux temps. D’abord imposer son agenda – durcissement sur l’immigration, construction rapide de logements, et défense du pouvoir d’achat par une baisse de certaines taxes –, puis rendre politiquement suicidaire toute coalition qui l’exclurait. Le pari est limpide : transformer sa centralité médiatique en leadership gouvernemental. Autrement dit, passer du haut-parleur des récriminations néerlandaises au gouvernail de la nation des polders.
Depuis des semaines, sa campagne vit au rythme de ses messages sur X. Sur son fil, un leitmotiv s’impose : « Les électeurs, pas les élites, doivent décider du prochain gouvernem…
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