« Vous ne serez pas débarrassés de moi avant mes 80 ans. » L’avertissement de Geert Wilders, 62 ans, tient à la fois de la boutade et d’une réelle conviction : jouer ad vitam le trublion de la vie politique des Pays-Bas. Le chef de file du PVV (Parti pour la liberté, extrême droite) était certes déçu du score de son parti – un recul de 11 sièges selon le dépouillement à 98,6 % –, mais il était presque réjoui de reprendre son rôle de tribun dans l’opposition.
Toute la nuit a resserré l’écart et, ce jeudi 30 octobre au matin, Wilders revendique l’initiative de former un gouvernement si son parti devance Démocrates 66 (D66). Mais, à la mi-journée, le D66 de Rob Jetten a repris une avance plus nette de 15 000 voix (sur 10,2 millions de votants) grâce au dépouillement complet d’Amsterdam. La…

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